Retour sur l’ovni RMR, découverte de 2020

Art

Printemps 2020. Période à oublier pour beaucoup. Enfermé chez soi, en mal de créativité, de nouveauté. En mal de tout. Pour la énième fois, une plongée (comprendre, laisser tourner les vidéos YouTube). Quand se produit l’impensable. L’électrochoc ! La lumière pour sortir de l’apathie !
Tout commence par une réaction logique. L’incompréhension. 
Que suis en train de regarder ?
Un type. Armé. Gilet pare-balle (Saint Laurent ?!). La street. Jusque-là, tout va bien.
Puis l’instru part dans la direction opposée. Le banger n’est absolument pas celui que l’on attendait. L’idée est d’abord dérangeante, comme la première fois que l’on se prépare à ingurgiter une part de quiche sortie du frigidaire sans passer par la case microwave. Étonnamment, très vite, on s’y fait. La musique est entraînante. Puis vient le refrain scandé par ce mystérieux individu. Et là, c’est notre loyauté qui lui est acquise.
RMR – Rascal ! Messieurs, dames. (Round of applause)

« Bitches that broke my heart, they became hoes that scam, show me a better way, promise I’ll quit this game »

Le sourire bienheureux
Que suis-je en train de regarder ?
Premier partage sur Insta. Je ne peux pas être le seul à profiter de cette perle !
Quelques jours plus tard, DEALER un feat avec nul autre que Future et Lil Baby qui se présente sur les différentes plateformes. Je ne suis pas fou. C’était bien la marque du génie !

Si Rascal Flatts ne vous dit rien, allez écouter « Bless the broken road ». Les choses commenceront à revenir dans l’ordre (mais alors très légèrement). RMR est un artiste éclectique. Rascal est un hommage flirtant avec le ridicule, mais fracassant surtout les portes d’un succès d’une incohérente logique. En quelques jours, il apparaît en studio aux côtés de Mike Dean, le producteur d’un futur candidat aux élections présidentielles américaines, Kanye West. Puis dans le même temps, il s’affiche sur Instagram dans une story dans les locaux de Columbia Records pour finalement signer avec Warner et CMNTY Rcrds. L’ascension est fulgurante. Rascal pète le million de vues en quelques jours.

En transit entre Atlanta et LA, le cagoulé cite ses inspirations, sans trop entrer dans les détails sur sa vie personnelle. Allant de Michael Jackson à Drake, en passant par Yeezus et Lil Wayne, ses influences l’amènent à être comparé à Lil Nas X et son Old Town road.

Actuellement, c’est une mixtape de huit tracks « Drug dealing is a lost art » sortie en juin qui culmine à plus de 800 000 écoutes sur Spotify… par mois. L’Ep réunit des artistes comme Young Thug et Westside Gunn en plus de Future et Lil Baby comme dit précédemment.

Si vous n’avez pas encore été découvrir RMR, il est temps d’attraper le train en marche, car celui-ci ira loin !
Le coup de cœur de The Kyuju’s : I’m not over you
PS : Et Nouveau Riche, et Best friend, et tout en fait.

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Jérémy aka
Le dernier WordBender, Father of Malkia et bien d'autres personnages. L'art est notre cadeau pour les générations futures.

Jérémy Musoki